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Patrimoine de l'Imaginaire n° 6 : Les Mystères de Montmartre de Jean Louis bouquet

    4ème de couverture :

 

Dans ces cinq enquêtes, Jean Louis Bouquet anime, avec le talent qui le caractérise, toute l’atmosphère interlope de la butte Montmartre, à une époque où les petits métiers, jactant un argot pittoresque, côtoyaient les apaches aux surnoms canailles et les cocottes à la langue bien pendue.

Un parchemin découpé en cinq parties par un Égyptien excentrique devient un testament qui peut rapporter des millions. Laquelle, des quatre bénéficiaires de cette manne, n’a pas hésité à tuer pour augmenter sa part ?

Un jeune provincial monté à Paname pour y débusquer sa chance se retrouve emberlificoté malgré lui dans une affaire de pègre.

Lily Thermidor, étoile montante au bal Tabarin, s’inquiète de la découverte d’un petit carnet, appartenant à l’un de ses admirateurs les plus fervents, où figure son nom après ceux d’autres artistes… toutes mortes !

Rémi Ledoré, chansonnier, courtise une jeune foraine qu’il vient retrouver tous les soirs dans sa roulotte. Ayant perdu la trace d’un malfaiteur qui vient de tuer son « beau-père » sous ses yeux, il s’aperçoit que la vindicte populaire le désigne comme coupable. Sur un geste de sa dulcinée, sans réfléchir, il s’enfuit.

 

Un soir d’été, sous la lune montante, Victor Jehan, auteur des gravures de Pierrots et Colombines qui abritent leurs amours sous le ciel étoilé de Montmartre, gravit la Butte en zigzag parmi les vieilles rues inchangées, lorsqu’il croise une jeune fille à la robe tachée de sang… 

   Écrivain et scénariste français, auteur de nombreuses nouvelles fantastiques, Jean Louis Bouquet aurait participé au scénario de Fantômas (1947).

   Il travaille d'abord dans le cinéma comme monteur, scénariste, adaptateur et réalisateur. Dès l'époque du muet, l’un de ses scénarios, Le Diable dans la ville (1924), relève déjà du fantastique. Bouquet travaille aussi dans la publicité et le journalisme. 

   En se documentant  sur la démonologie, Bouquet prend la décision d'écrire des récits fantastiques. Mais ce n'est qu'en 1951, avec Le Visage de feu, que les amateurs découvrent cet écrivain. Un deuxième recueil paraît en 1956 : Aux portes des ténèbres.

   En 1972, Bouquet décide de renoncer à l'écriture et abandonne tous ses projets, s'enfermant dans la solitude. Il meurt en 1978, sans avoir vu la publication de ses Mondes noirs (1980).

source Les Maîtres du fantastique en littérature,

 de François Raymond et Daniel Compère

À noter que notre Gandahar n° 31 Les démons de la Kabbale explore la facette fantastique de cet auteur.

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