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Gandahar 27

Illustration Thony Bourdeil

Sommaire 

 

Les tueurs d’étoiles de Neil R. Jones

La planète de l’oubli de Jean-Pierre Fontana

Un monde plus tard de Philippe Caza

Le rachat de l’Homme de Christophe Guillemain

Colonie Cathédrale de Wilfried Renaut

Les golems de graphène de Tristan Piguet

De profundis de Grégory Covin 

Homo abyssalis de Emma Cornellis

Les lueurs du sanctuaire de sel de Julien Brethiot

Cygnus X-Encelade,destination Hǎigōu de Jonathan Grandin

Astéroïde de Dominique Besnard

Nous avons reçu... de  Martine Hermant et Christine Brignon

 

Éditorial

 

Pour déroger à l’habitude, ce numéro de Gandahar n’a pas de thème.

Il évolue entre l’espace et les abysses, deux univers encore très mal connus, mais aussi entre le virusse et la fin de l’humanité, auxquels notre couverture, grâce à Thony Bourdeil, fait un magistral pied de nez.

 

Neil R. Jones nous propulse dans le cosmos avec le professeur Jameson, le dernier des Terriens, et sa nouvelle fratrie, les Zoromes, alors que Jean-Pierre Fontana s’attend à se faire digérer, d’une seconde à l’autre, par un amas de boules visqueuses, sur une “saloperie” de planète pelée.

Quant à Philippe Caza, il se réveille quasiment nu, après que 90 % de l’humanité ont disparu, suite à la pandémie de COVID-99. S’ensuit un périple difficile mais riche en émotions pour atteindre un endroit privilégié, qu’il a déjà évoqué dans Gandahar 17.

Christophe Guillemain réinvente le mythe de Sisyphe pour racheter l’Homme, coupable d’avoir supplicié la planète Terre jusqu’à en avoir quasiment exterminé sa propre race et Wilfried Renaut nous projette vingt ans après une ère de cataclysmes terriens, lorsque les humains restés en orbite reviennent constater les dégâts. Tout a radicalement changé !

Tristan Piguet, inquiet de la prolifération démesurée des “golems de graphène”, décide d’orchestrer un autodafé numérique.

Les trois nouvelles suivantes explorent les fonds marins  : Gregory Covin envoie un psychologue rechercher un meurtrier au cœur d’un bâtiment qui craque sous la pression hydraulique à 16 300 m sous la surface tandis que Julien Brethiot nous offre un combat subaquatique et qu’Emma Cornellis organise une rencontre entre un sous-marin en détresse et une race humanoïde inconnue.

Jonathan Grandin envoie son héros, astrogateur en herbe, récupérer une balise spaciale tombée au fond d’un gouffre céleste, un sinistre Hǎigōu. La chute de cette nouvelle a tout d’un magistral feu d’artifice. Et pour finir sur une note légère et humoristique, Dominique Besnard nous raconte une petite histoire d’extraterrestre égaré sur un astéroïde. 

Bonne lecture

Christine Brignon

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